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Musée virtuel du Canada
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Le lac Saint-Pierre

Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre

Le Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre, fondé en 1994, amène les visiteurs à explorer les milieux humides de la plaine inondable du lac Saint-Pierre tout en les sensibilisant à la nécessité de protéger ces habitats. Au printemps, le Centre s'intéresse tout particulièrement à la transmission d'informations sur la migration des Oies des neiges car Baie-du-Febvre devient le refuge, à cette saison, d'une quantité considérable d'individus de cette espèce d'oiseau.

 Vue extérieure du Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre

Pour en savoir plus: Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre

L'exposition permanente comporte des illustrations, des photos et des maquettes qui aident à mieux comprendre les modifications saisonnières de la plaine d'inondation.

Présentoirs, maquettes et animaux naturalisés dans l'exposition du Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre.

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Dans la plaine inondable en face du Centre d'interprétation, on peut se cacher dans un tunnel d'affût pour observer discrètement les Oies des neiges, les Bernaches du Canada, plusieurs espèces de canards barboteurs et d'autres oiseaux aquatiques. Cet emplacement est reconnu comme site d'observation pour l'Érismature rousse, un petit canard roux dont le mâle possède un bec d'une couleur bleu ciel durant la période de reproduction. L'observation de la faune peut aussi se faire à partir de quatre haltes routières, d'une digue et d'une tour.

Tunnel d'affût pour l'observation des oies, des bernaches et des canards à Baie-du-Febvre.
Tunnel d'affût pour l'observation des oies, des bernaches et des canards

Lors de leur migration printanière, près de 400 000 Grandes Oies des neiges envahissent la plaine inondable de Baie-du-Febvre. L'arrivée des oies varie d'une année à l'autre, de la fin mars au début d'avril, selon la température qui règne. Le plus grand nombre d'individus est généralement atteint à la mi-avril. Ces oies ont passé l'hiver sur la côte est des États-Unis. À leur arrivée à Baie-du-Febvre, elles ont effectué un long voyage de 900 kilomètres.

Une quantité impressionnante de Grandes Oies des neiges volant au-dessus de l'eau à Baie-du-Febvre.

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Les oies s'arrêtent dans les champs inondés pour se nourrir et se reposer. Elles refont le plein d'énergie avant de poursuivre leur migration vers le nord pour atteindre leur lieu de nidification dans des îles de l'Arctique. Elles s'alimentent de rhizomes de plantes. Les changements survenus dans les pratiques agricoles favorisant le maïs au début des années 1980 ont modifié la façon de se nourrir des oies. Elles se sont adaptées en se mettant à manger les résidus de maïs sur les terres agricoles. Ces gros oiseaux apprécient la présence de l'eau car elles se sentent à l'abri des prédateurs.

Envolée d'une multitude de Grandes Oies des neiges au-dessus des champs inondés de Baie-du-Febvre au printemps.

Les Grandes Oies des neiges quittent les terres inondées de Baie-du-Febvre et de Nicolet au début de mai pour se diriger vers leur aire de nidification. C'est à ce moment que les agriculteurs actionnent les pompes pour assécher les champs. Après quelques jours, les terres asséchées peuvent être ensemencées.

Des centaines d'Oies des neiges se reposant au printemps dans la plaine inondable de Baie-du-Febvre.

La Grande Oie des neiges possède un plumage entièrement blanc à l'exception du bout de ses ailes qui est noir. Ce magnifique oiseau est devenu emblématique dans la plaine inondable de Baie-du-Febvre. Les flèches blanches des voiliers d'oies zébrant le ciel annoncent enfin le retour du temps doux.

Vue rapprochée d'une Grande Oie des neiges en vol.

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