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Le lac Saint-Pierre

Centre de la Biodiversité du Québec

Situé à Bécancour, le Centre de la Biodiversité du Québec propose diverses expositions visant à sensibiliser les gens à l'existence et à la conservation des espèces biologiques du Québec et au développement durable de la planète. Des activités extérieures variées s'ajoutent à la visite afin d'enrichir l'expérience vécue. Il est ainsi possible d'emprunter des sentiers traversant huit écosystèmes, de faire de l'auto-cueillette dans le verger et d'observer les animaux de la mini-ferme.

Vue extérieure hivernale du Centre de la Biodiversité du Québec à Bécancour.

Pour en savoir plus: Centre de la Biodiversité du Québec

Depuis son ouverture en 1997, le Centre a subi diverses transformations dont une rénovation et un agrandissement importants permettant, depuis 2009, d'accueillir des visiteurs durant toutes les saisons. Dès l'entrée, des oeuvres de Dominique Laquerre installées au-dessus de la porte de la salle d'animation évoquent l'idée de fenêtres ouvertes sur le monde animal.

Quatre œuvres peintes sur bois,  évoquant les animaux, accrochées sur un mur du hall du Centre de la Biodiversité du Québec.

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Depuis 2000, Carole Bellerose, directrice générale, travaille avec énergie au développement des secteurs éducatif, culturel, environnemental et touristique du Centre. Son expérience de 15 ans comme gestionnaire en tourisme lui a permis de bien connaître le territoire de la réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre. Elle attire tout d'abord notre attention sur une barque placée au-dessus de la porte d'entrée du hall en mentionnant que celle-ci a probablement été fabriquée dans la région de Bécancour au cours du XIXe siècle et qu'elle a tenu à la présenter dans la zone d'accueil. Puis, elle nous entraîne avec enthousiasme à la découverte des différentes salles d'exposition du musée.

Deux femmes dans la boutique du Centre de la Biodiversité du Québec.

La salle H2O offre un éclairage sombre et bleuté qui donne l'impression de plonger sous la surface de l'eau. Cet effet est accentué par la présence de très grands aquariums comptant une variété de spécimens de poissons rencontrés dans le fleuve Saint-Laurent. Dans un aquarium, on peut même voir une tortue âgée de sept ans dont la taille impressionnante surprend. Il s'agit de la fameuse chélydre serpentine, une espèce qu'on a rarement la chance d'observer de si près.

Grosse tortue serpentine vue de face nageant près du fond d'un aquarium.

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Pas étonnant de constater que cette tortue représente la vedette de la salle H2O! Son allure d'animal préhistorique et surtout son comportement de bête apprivoisée captent l'attention. Nul ne peut rester indifférent lorsqu'il se retrouve quasi nez à nez avec ce reptile en ayant la drôle de sensation d'être dévisagé. L'observateur est étonné de constater qu'à chaque fois qu'il se déplace autour de l'aquarium, la tortue se dirige en nageant vers lui pour mieux le scruter de son regard insistant. « Les enfants petits et grands tombent rapidement sous le charme », affirme Mme Bellerose.

Bulles d'air au-dessus d'une tortue serpentine qui vient d'aller respirer à la surface de l'eau.

De plus, en captivité, la chélydre serpentine ne subit pas le même stress qu'en nature et conserve donc une plus belle apparence avec une carapace intacte et des griffes très longues.

Vue de profil d'une tortue serpentine qui permet de voir sa longue queue portant une ligne d'écailles triangulaires.

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La grandeur des aquariums permet également de conserver des poissons de tailles imposantes comme ce brochet, un prédateur redoutable.

Grand brochet nageant près du fond d'un aquarium.

L'allure particulière du lépisosté osseux avec son museau effilé et celle de la barbotte à la bouche large munie de barbillons montrent une diversité de formes intéressantes.

Lépisosté osseux et barbotte nageant dans un aquarium.

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Dans une autre salle, l'Espace exploration, Carole Bellerose montre l'exposition temporaire
« Quand les dinosaures cèdent le pas aux mammifères ». Certains éléments proviennent du Musée canadien de la nature et d'autres de la collection du Centre de la Biodiversité du Québec tel cet imposant spécimen naturalisé de castor à la fourrure lustrée.

Carole Bellerose, directrice du Centre de la Biodiversité du Québec, montrant un castor naturalisé.

La salle Espace découvertes permet d'explorer le monde des reptiles. On y présente des spécimens provenant de différentes régions du monde tels ces iguanes.

Deux iguanes se tenant sur une branche dans un vivarium.

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Il est aussi possible de découvrir des reptiles du Québec comme cette couleuvre rayée.

Couleuvre rayée se déplaçant sur le sol d'un vivarium.

En sortant de l'Espace découvertes, nous pénétrons dans un autre lieu, le Corridor sensoriel. Cet endroit comporte un mur entièrement vitré qui permet de suivre les acrobaties effectuées par les loutres dans leur enclos extérieur muni d'un bassin d'eau. On voit ici Caroline Labarre, animatrice au Centre de la Biodiversité, qui les nourrit.

Caroline Labarre, animatrice, nourrissant deux loutres.

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Une des loutres est même prête à faire des finesses pour obtenir sa ration de viande.

Une loutre se tenant debout sur ses deux pattes arrière dans son enclos en hiver.

Très actives, les deux loutres aiment bien se rouler dans la neige avant de retourner à l'eau.

Deux loutres se déplaçant sur la neige dans leur enclos.

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Une autre vedette du Centre de la Biodiversité est la mouffette rayée. On la voit ici dans les bras de Caroline Labarre accompagnée de Carole Bellerose dans le Corridor sensoriel. Cette exposition propose un apprentissage amusant à l'aide d'activités interactives stimulant la vue, l'ouïe, le toucher et l'odorat. Évidemment, cette mouffette est dépourvue de ses glandes productrices du liquide nauséabond qui sert habituellement à sa défense. Il serait maintenant difficile pour cet animal de survivre en nature.

Carole Bellerose en compagnie de Caroline Labarre tenant une mouffette rayée dans ses bras.

Les animaux recueillis par le Centre de la Biodiversité à des fins éducatives sont très souvent des bêtes ayant été adoptées puis abandonnées par les humains. Il s'avère impossible pour de tels animaux de survivre en nature. Il en va de même pour ce raton laveur qui vit dans un enclos extérieur. Carole Bellerose nous mentionne que d'autres enclos seront ajoutés afin d'accueillir différentes espèces d'animaux.

Face d'un raton laveur vue à travers l'ouverture d'une boîte en bois dans un enclos extérieur.

En empruntant le sentier près du Centre de la Biodiversité, on aperçoit dans leur enclos respectif, des renards, des dindons sauvages et même un cerf de Virginie buvant dans un ruisseau à l'orée du bois à peine surpris par notre présence.

Cerf de Virginie marchant dans un ruisseau dans son enclos en hiver.

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