L'humain au coeur du lac Saint-Pierre
Le lac Saint-Pierre
Pour les passionnés d'histoire et de patrimoine, une halte au Magasin général Le Brun à Maskinongé s'impose.
Pour en savoir plus: Magasin général Le Brun
Les propriétaires, Isabelle Thibeault et Richard Vienneau, vous entraîneront dans ce lieu du début du XXe siècle à la fois musée et boutique aux mille et un trésors. Près de 7 000 objets anciens, dont certains datant de 1840, y sont exposés.
On y admire, entre autres, des chapeaux, des jouets et sept magnifiques phonographes multicolores peints avec finesse qui contribuent à nous plonger dans une époque lointaine. Un comptoir à confiseries bien garni de friandises, jadis très populaires, nous surprend et éveille des souvenirs d'enfance irrésistibles.
Dans cette ambiance chaleureuse, les produits du terroir régional sont mis en valeur.
Ce lieu magique, ressemblant à l'illustration d'un livre de contes, a été reconnu site historique en 1981.
Le deuxième étage, transformé en salle de spectacle, peut accueillir près de 100 personnes. Un pianola, ancêtre du piano mécanique, s'y cache comme dans un écrin. Cet instrument de musique rare date de 1904. Il n'en existe que deux au Canada.
C'est dans cette charmante demeure de Louiseville que le célèbre écrivain, médecin et politicien Jacques Ferron a passé son enfance. Il est reconnu pour ses écrits fantaisistes et poétiques. Son humour caustique, son originalité, son sens de la dérision ainsi que son goût du spectacle médiatique ont pris toute leur ampleur lors de la formation du Parti Rhinocéros. Il vécut de 1921 à 1985.
Le journaliste, avocat, fonctionnaire et écrivain Antoine Gérin-Lajoie naquit en 1824 dans cette maison qui se trouvait au milieu d'une terre à Yamachiche. Il entra au collège de Nicolet en 1837 où on remarqua son intelligence et la qualité de sa plume. La révolution de 1837 et l'exil imposé par la suite aux Patriotes lui inspirèrent les paroles d'une chanson qui deviendra par la suite extrêmement populaire.
Nérée Beauchemin a habité cette maison à Yamachiche de 1878 jusqu'à sa mort en 1931 à l'âge de 81 ans. Il y pratiqua la médecine tout en écrivant de la poésie. Il publia deux recueils: « Les floraisons matutinales » en 1897 et « Patrie intime » en 1928.
