Le lac Saint-Pierre
Dans les champs de Baie-du-Febvre et de Nicolet, un habitat plutôt sec, on retrouve surtout des Grandes Oies des neiges et des Bernaches du Canada. On peut également voir des Canards colvert près des étangs.
Près d'un chalet de la Commune de Baie-du-Febvre, cinq sculptures évoquent des Grandes Oies des neiges arrachant des plantes pour se nourrir.
Cette autre sculpture en bois s'inspire d'une Bernache du Canada se laissant glisser sur l'eau.
Autrefois, on observait davantage de Sarcelles à ailes bleues dans les marais. De nos jours, les changements effectués dans les pratiques agricoles ont contribué à la diminution de la population de cette espèce dans la région du lac Saint-Pierre. En effet, la disparition des champs de foin, remplacés par d'autres types de cultures, rend cet environnement moins intéressant pour la reproduction de cette espèce.
Les appelants servent à leurrer les canards. Ceux-ci cherchent toujours à se regrouper et sont donc attirés vers un endroit où ils croient voir leurs congénères.
Sur cette photo, l'appelant en bois fait à la main sert à attirer les Garrots à œil d'or lors de la chasse. Ce canard plongeur préfère se tenir au milieu du lac en zone d'eau plus profonde.
Lors de la période de chasse automnale, la Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre (SARCEL) fournit aux chasseurs des appelants de canards, d'oies et de bernaches ainsi que des caches. Ces dernières peuvent accueillir jusqu'à quatre personnes, mais SARCEL exige que deux d'entre elles soient des chasseurs qui en défraient les coûts. Ces caches sont installées dans des champs qui appartiennent à cet organisme de conservation.
Pour en savoir plus: Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre
Christian Hart, administrateur de SARCEL, oeuvre bénévolement au sein de cet organisme à but non lucratif (OBNL) dédié à la conservation et à l'aménagement des habitats fauniques du lac Saint-Pierre. Cet organisme est propriétaire et gestionnaire de terres agricoles qui sont des habitats fauniques d'importance pour la sauvagine et les poissons. SARCEL encadre l'activité de chasse sur ses terres agricoles dans la région de Baie-du-Febvre-Nicolet sur la rive sud du lac Saint-Pierre. Les revenus obtenus lors de l'activité de chasse sont investis dans la protection, l'aménagement et l'interprétation des milieux humides.
Afin de stimuler l'intérêt des jeunes pour la chasse à la sauvagine, la Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre (SARCEL) offre un droit de chasse gratuit pour ceux qui sont âgés de moins de 25 ans en autant qu'ils soient accompagnés de deux adultes ayant défrayé les coûts de l'activité.
La veille de l'ouverture de la chasse à la fin septembre, Jacques Gauthier et Félix Dufresne, bénévoles pour la Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre (SARCEL), s'occupaient de munir de plantes séchées les caches afin qu'elles puissent mieux se camoufler dans le milieu naturel et qu'ainsi la présence des chasseurs ne soit pas détectée.
Ces préparatifs excitent au plus au point le chien labrador déjà prêt à jouer son rôle de rapporteur de canards.
Félix Dufresne, jeune chasseur passionné, s'implique beaucoup auprès de la relève pour la Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre (SARCEL).
Christian Hart mentionne que sur les terres appartenant à la Société d'Aménagement Récréatif pour la Conservation de l'Environnement du Lac Saint-Pierre (SARCEL), l'organisme demande aux agriculteurs d'adopter des pratiques culturales plus respectueuses de l'environnement afin d'en réduire l'impact sur les milieux humides et sur l'eau. SARCEL développe aussi des partenariats avec différents organismes tel que l'Organisme de concertation pour l'eau des bassins versants de la rivière Nicolet (COPERNIC).
Pour en savoir plus: Organisme de concertation pour l'eau des bassins versants de la rivière Nicolet
Les chasseurs déposent des plantes provenant des milieux humides sur leur chaloupe pour que les canards ne détectent pas leur présence.