Le lac Saint-Pierre
La technicienne en bioécologie, Marilyn Labrecque, assure la coordination du programme Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) au Québec. Elle travaille avec des organismes locaux tels que le Comité de la Zone d'Intervention Prioritaire (ZIP) du lac Saint-Pierre. Dans la réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, quatre lieux ont été reconnus comme ZICO: Nicolet et Baie-du-Febvre, Plaine inondable de Saint-Barthélémy, Centre du lac Saint-Pierre et La Grande Île. Nature Québec a d'ailleurs placé un panneau d'interprétation, fournissant de l'information sur ces ZICO, à l'entrée de la passerelle dans la plaine inondable de Pointe-à-Caron. Le programme ZICO cherche à attirer l'attention sur des habitats de grande qualité pour les oiseaux et souligne la nécessité de les protéger.
Pour en savoir plus: Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux au Québec
La passerelle sur pilotis d'une longueur de 985 mètres de la Pointe-à-Caron permet de circuler dans les milieux humides et d'observer la faune et la flore foisonnantes de ces habitats. Tout au long du parcours, des panneaux d'interprétation fournissent des renseignements pertinents sur la grande biodiversité rencontrée dans les marais et les marécages du lac Saint-Pierre.
Pour en savoir plus: Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux au Québec
Marilyn Labrecque explique que Nature Québec est un organisme qui réalise des projets avec de nombreux collaborateurs prônant la conservation de la nature, le maintien des écosystèmes et l'utilisation durable des ressources. Avant de travailler pour Nature Québec, elle a contribué à la collecte de données pour divers projets comme l'évaluation de la sensibilité potentielle des oiseaux aux changements climatiques (Service canadien de la faune) et les inventaires de la Grive de Bicknell au mont Gosford (Regroupement QuébecOiseaux).
Pour en savoir plus: Protection des milieux humides et de la sauvagine-Remise des prix Canard noir 2005 lors de l'inauguration du site de conservation de la Pointe-à-Caron Document PDF [PDF 82 Ko]
En empruntant la longue passerelle de 576 mètres sur pilotis de la Pointe-Yamachiche, on pénètre dans une vaste zone marécageuse. Des panneaux d'interprétation fournissent quantité d'informations pertinentes nous faisant découvrir la richesse de la faune et de la flore de ce lieu enveloppant. Ce projet contribue grandement à ouvrir une fenêtre sur l'impressionnant lac Saint-Pierre couronné de sa vaste plaine inondable.
Pour en savoir plus: Pointe-Yamachiche, description du site de conservation et de mise en valeur de la faune
Le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac, aussi connu sous le nom de Moulin seigneurial de Tonnancour, est constitué de deux bâtiments: un moulin à farine et une scierie. Le moulin à farine a été construit entre 1765 et 1784 et faisait partie de la seigneurie de Tonnancour. Ce deuxième moulin a remplacé le premier qui datait de 1721. En 1927, les Frères de l'Instruction chrétienne l'ont acheté et ont fait construire une scierie adossée perpendiculairement au moulin à farine à la fin des années 1940. Le moulin et la scierie fonctionnaient à l'énergie hydraulique procurée par l'eau provenant de l'étang Saint-Charles. Le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac est reconnu comme monument historique.
Pour en savoir plus: Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac
L'environnement immédiat de ce moulin ancestral comporte plusieurs attraits dont de magnifiques aménagements paysagers. Le site historique du Moulin-Seigneurial-de-Tonnancour comprend, outre le moulin à farine et la scierie, un bassin, une balustrade, des murs de soutènement, des canaux d'amenée d'eau, une chute et un déversoir. Après avoir visité les expositions « Maître meunier » et « Farine de bois » présentées au Moulin seigneurial, une promenade sur le site est tout à fait indiquée.
Les passerelles sur pilotis du parc écologique de l'Anse du Port, à Nicolet, traversent un marais et une érablière en zone inondable. Le sentier se termine par une tour d'observation de plus de 12 mètres de hauteur près du fleuve Saint-Laurent.
Pour en savoir plus: Parc écologique de l'Anse du Port
Le fondateur de la revue « Le naturaliste canadien », l'abbé Léon Provancher (1820-1892), a étudié (1834-1840) puis enseigné au Séminaire de Nicolet. Sa carrière de professeur a débuté dès la fin de ses études. Cet éminent botaniste et entomologiste raconte que lui et ses collègues cultivaient un carré de jardin près du Séminaire et remportaient presque chaque année le premier prix pour souligner leur succès en horticulture.
Le Boisé du Séminaire représente la première réserve naturelle privée en milieu urbain au Québec. Cet oasis de paix aux pins énormes est situé à l'arrière de la Cathédrale de Nicolet.
Le poète, dramaturge, écrivain et homme politique Louis-Honoré Fréchette (1839-1908) a étudié en partie au Séminaire de Nicolet durant une période allant de 1854 à 1860.