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Le lac Saint-Pierre

Entrevue filmée

Isabelle Girard, gestionnaire des cours d'eau MRC Nicolet-Yamaska

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ENTREVUE
(4 minutes 12 secondes)

ENTREVUE D'ISABELLE GIRARD

Je m'appelle Isabelle Girard. Je travaille à la MRC depuis deux ans et demi à titre de gestionnaire des cours d'eau et aussi inspectrice générale des zones à risque de glissement de terrain. Donc, mon travail à la MRC, c'est de voir à l'écoulement normal des eaux dans les cours d'eau qui sont sous la juridiction de la MRC et aussi j'assiste les inspecteurs régionaux adjoints dans l'application du règlement qui s'applique dans les zones à risque de glissement de terrain qui est en vigueur depuis 2003 à la MRC Nicolet-Yamaska.

Un glissement de terrain c'est..., dans le fond, c'est un mouvement soudain et rapide d'une masse de sol vers le bas. Ça consiste dans le fond... Ça amène un talus ou une partie de talus sous l'effet de la gravité. Ce qui peut déclencher un glissement de terrain, c'est quand les conditions de stabilité du talus sont modifiées soit par l'homme ou de façon naturelle. Donc, par exemple, s'il y a de l'excavation en pied de talus, eh bien là, la géométrie du talus est modifiée. C'est là que ça peut déclencher un glissement de terrain.

C'est sûr que quand on est à proximité d'un cours d'eau et qu'on a un talus constitué d'argile, le cours d'eau peut créer de l'érosion en pied de talus. Ça peut, là, créer ou déclencher un glissement de terrain. Nous, ici, sur le territoire de la MRC Nicolet-Yamaska, les zones exposées aux glissements de terrain ou à risques de glissement de terrain sont situées principalement en bordure de la rivière Nicolet, de la rivière Saint-François et la rivière Bécancour. C'est à ces endroits-là qu'on retrouve une grande quantité de talus constitués d'argile.

Ici, c'est ça, il y a eu un glissement de terrain à l'été 2012, cet été, en bordure de la rivière Nicolet, là. Ce qui est arrivé probablement, c'est qu'il y a eu de l'érosion en pied de talus probablement due au cours d'eau. Alors, ça a modifié la géométrie du talus. Ça s'est affaissé.

Une érosion en pied de talus, c'est dû à une force de l'eau qui circule et qui gruge le sol, et puis là, qui fait une crevasse, un trou sous le sol en pied. En zone à glissement de terrain, la plantation elle est superficielle. Et la problématique, c'est surtout, là, en profondeur. Les arbres ou le système racinaire fait juste stabiliser en surface de ça.

Je m'assure que la réglementation est respectée. Donc, dans notre règlement toute intervention est interdite sur une distance donnée des talus en sommet et en pied de talus. Dans le fond, la réglementation encadre toute intervention humaine qui serait susceptible de déclencher une zone à glissement de terrain. Moi, je m'assure que la réglementation soit respectée dans ces zones à risque-là. C'est sûr que comme outil, on a la cartographie des zones exposées au risque de glissement de terrain qui identifie les parties de notre territoire qui sont susceptibles de subir des glissements de terrain. Donc, c'est notre principal outil.

Moi, dans le fond, j'ai une formation en sciences, profil mathématiques, et je détiens une maîtrise en environnement. Donc moi, c'est sûr que c'est l'aspect protection de l'eau, protection de l'environnement, en général, qui m'intéresse.

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