Pêche commerciale
À Notre-Dame-de-Pierreville, on peut se procurer différentes espèces de poissons pêchés au lac Saint-Pierre et fumés sur place.
Les pêcheurs commerciaux utilisent un filet, un verveux, que les gens nomment communément un « varveau ».
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Nos pêcheurs rapportaient souvent de quoi se nourrir le reste de la semaine. Pierre Gagnon, qui durant ses veillées d'hiver avait fabriqué une espèce de seine appelée varveau qu'il tenait tendue en permanence, ne la visitant que tous les deux ou trois jours, prit même une telle quantité de poissons qu'il put en saler et en faire un approvisionnement considérable pour le carême et les jours maigres.
»
Antoine Gérin-Lajoie, « Jean Rivard, le défricheur », 1862
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Ce verveux date du début du XXe siècle.
Le pêcheur maintient le verveux en place sous l'eau grâce à de longs piquets auxquels les extrémités sont fixées.
Pêcheur commercial sur le lac Saint-Pierre
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Ces anciennes bottes culottes de pêcheur étaient fabriquées en cuir. De nos jours, elles sont produites en matières synthétiques et en caoutchouc pour obtenir une meilleure imperméabilité tout en étant plus légères.
Plusieurs anneaux maintiennent le verveux ouvert.
Des pêcheurs de Sainte-Anne-de-Sorel sur le quai
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Des brassées de perches, trois fois hautes comme un homme, étaient appuyées contre les arbres. Une épaisse fumée montait des fumoirs. Des chaloupes renversées montraient leur goudron de leur fond et, au bout des quais, des enfants tranchaient d'un geste vif la tête des barbottes qui leur grouillaient dans la main.
»
Louis Caron, « La corne de brume », 1982
M. Desmarais fume les filets d'esturgeon dans son fumoir à Notre-Dame-de-Pierreville.
Photo prise à Notre-Dame-de-Pierreville vers 1950 montrant trois pêcheurs commerciaux ayant pris des esturgeons.
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Il en avait remonté le cours tortueux jusqu'à Notre-Dame-de-Pierreville. Il y était arrivé au sommet de l'après-midi. Le village, vingt maisons, des fumoirs, des séchoirs et des hangars, était accroché aux berges glaiseuses du chenal. La petite route qui y menait n'avait pas tellement d'importance. Les quais étaient les trottoirs de ce village, les barques des pêcheurs, les voitures de ce pays-là.
»
Louis Caron, « La corne de brume », 1982
Vue sur le Chenal Tardif à partir de l'Île du Fort à Notre-Dame-de-Pierreville.
Dans ce bac, on observe en gros plan une grosse carpe allemande, des barbottes brunes, un grand brochet du Nord et des petites perchaudes. Ces dernières doivent être remises à l'eau car il est interdit de les pêcher depuis 2012.
Le pêcheur montre le superbe brochet qu'il a capturé.
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