Accueil - L'humain au coeur du lac Saint-Pierre
Musée virtuel du Canada
English

L'archipel

Bouées et phares

Dans les chenaux plus étroits, des bouées indiquent clairement aux plaisanciers de réduire la vitesse de leur embarcation pour diminuer les vagues qui occasionnent l'érosion des berges.

 Bouée blanche et jaune indiquant la limite de vitesse dans le chenal de l'Île du Moine.
Bouée montrant la limite de vitesse à 5 kilomètres/heure dans le chenal de l'Île du Moine.

Cette bouée rouge ou bouée de bâbord se trouve dans le chenal de navigation. En empruntant ce chenal dans le sens du courant, on doit naviguer à la droite de cette bouée.

Bouée rouge dans le chenal de navigation

Haut de page

Ce magnifique phare, datant de 1906, occupe la pointe amont de l'Île du Moine. À l'origine, on retrouvait deux phares utilisés comme feux de direction avant et arrière. Durant les années 1950, le feu de direction arrière a été détruit par un incendie. On l'a remplacé par une tour à claire-voie en acier. Aujourd'hui, le phare et la tour servent de feux d'alignement aidant les pilotes à maintenir le cap de leur navire dans le chenal de navigation.

Phare et tour servant de feux d'alignement à l'Île du Moine.
Phare situé à la pointe amont de l'Île du Moine
Phare de l'Île du Moine dont la hauteur est de 11,25 mètres

Haut de page

Ce navire emprunte le chenal de navigation en direction du lac Saint-Pierre. On observe à l'horizon les deux feux d'alignement de l'Île du Moine. Les parties supérieures du phare et de la tour peintes en orange vif avec une ligne verticale noire se perçoivent de loin.

 Navire empruntant le chenal de navigation en direction du lac Saint-Pierre.

Le phare de l'Île de Grâce joue lui aussi le rôle de feu d'alignement. Des panneaux solaires emmagasinent l'énergie nécessaire au fonctionnement. À la droite de ce phare, on voit un ancien brise-glace.

Phare rouge et blanc de l'Île de Grâce

Haut de page

Les feux d'alignement sont des repères très utiles pour la navigation pour que le parcours des navires demeure dans le chenal de navigation.

Feu d'alignement sur une île

Un couple de Balbuzards pêcheurs niche au sommet de cette structure métallique provenant probablement d'un ancien feu d'alignement sur l'Île Lapierre. Cet emplacement offre un point de vue excellent dans toutes les directions et, particulièrement, sur le garde-manger de premier choix que représente le fleuve Saint-Laurent gorgé de poissons.

Nid de Balbuzard pêcheur au sommet d'un ancien feu d'alignement

Haut de page

Ce splendide oiseau de proie capture les poissons en s'élançant vers l'eau et en les saisissant à l'aide de ses fortes pattes munies de griffes acérées et de spicules (petits renflements épineux). Les poissons attrapés peuvent parfois peser jusqu'à 2 kilogrammes. Le Balbuzard pêcheur fait pivoter un doigt de chaque patte pour le faire passer de l'avant à l'arrière. Ceci lui permet de maintenir sa proie glissante en place. De plus, cet oiseau dispose toujours la tête du poisson vers l'avant afin d'améliorer l'aérodynamisme pour faciliter sa sortie de l'eau et son envolée.

Balbuzard pêcheur perché sur une branche.
Balbuzard pêcheur

Cette structure en béton sur l'Île Lapierre correspond probablement à la base d'un phare.

Base en ciment d'un ancien phare à l'Île Lapierre

Haut de page

Grands arbres sur une île de l'archipel du lac Saint-Pierre

Ces sentinelles s'intègrent au paysage où elles montent la garde aux extrémités des îles.

Feu d'alignement sur une île de l'archipel

Haut de page

Derrière le feu d'alignement se dressent les majestueux peupliers deltoïdes pointant bien droit vers le ciel.

Feu d'alignement avec ses panneaux solaires sur une île de l'archipel

Michel Forcier, originaire de Sainte-Anne-de-Sorel, se souvient de son enfance passée dans les îles. À cette époque, ses grands-parents vivaient d'agriculture, de pêche et de chasse. Vers 1952, alors qu'il était tout jeune, il accompagnait son oncle allumeur de phares à l'Île de Grâce et à l'Île Lapierre. Aujourd'hui, le phare de l'Île Lapierre a disparu. Il ne reste que la base en béton. Michel Forcier partait à la brunante et se rendait en chaloupe avec son oncle sur l'Île de Grâce. La lampe des phares était alimentée par de l'huile. On mettait le feu à une mèche trempant dans cette huile. Tout jeune garçon, il était impressionné par la grosseur de la flamme et de la lumière qui en jaillissait. Puis, ils passaient la nuit dans le deuxième phare et repartaient le lendemain matin pour Sainte-Anne-de-Sorel. Les allumeurs de phare étaient avertis de l'arrivée prochaine d'un navire et c'est à ce moment qu'on leur demandait d'agir. Lorsque le chenal de navigation a été ouvert à l'année longue, on a changé de système d'allumage. Les lampes électriques ont été alimentées par des piles. Aujourd'hui, les feux d'alignement fonctionnent à l'énergie solaire.

Homme devant le fleuve Saint-Laurent à partir du parc Regard-sur-le-Fleuve

Haut de page