Accueil - L'humain au coeur du lac Saint-Pierre
Musée virtuel du Canada
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L'archipel

L'érosion des berges

Pour éviter d'altérer les berges des îles, une réduction de la vitesse des embarcations s'impose afin de ne pas faire de trop grosses vagues. Celles-ci arrachent le sol bordant les îles qui est par la suite entraîné vers l'aval par le courant. Les îles semblent reculer à cause du retrait de leurs berges situées en amont. Le phénomène d'érosion peut être provoqué par le mouvement des glaces ou le courant, mais il est accentué par les activités humaines telles que la navigation et le déboisement. Les arbustes, les arbres et les plantes aquatiques aident à retenir la terre et à réduire l'impact des vagues sur les rives.

Une femme et un homme se déplaçant en motomarine sur un chenal.

En navigant dans les chenaux plus étroits, on constate un peu partout l'érosion marquée des berges. La nécessité de naviguer plus lentement s'y fait encore davantage sentir.

Berge ayant subi l'érosion en bordure d'un chenal.

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Durant les fins de semaine des mois de juillet et août, un nombre impressionnant d'embarcations circulent sur le fleuve Saint-Laurent et dans les chenaux de l'archipel du lac Saint-Pierre. Cette affluence contribue à fragiliser les berges.

Deux bateaux de plaisance créant de fortes vagues.

L'usage de certains bateaux utilisant le fleuve comme piste de course n'est sûrement pas à favoriser.

Bateau de plaisance se déplaçant à grande vitesse sur le fleuve Saint-Laurent.

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Les zones les plus touchées par l'érosion sont les berges des îles bordant le chenal de navigation. C'est pour cette raison qu'en 2000 les pilotes du Saint-Laurent se sont imposé une mesure volontaire de ralentissement dans les tronçons sensibles du fleuve.

Navire commercial de taille imposante croisant un bateau de plaisance sur le fleuve Saint-Laurent.
Navire commercial sur le fleuve Saint-Laurent

La Garde côtière canadienne s'assure que la navigation se fasse de manière sécuritaire et répond aux appels de détresse.

Deux femmes et un homme dans leur bateau de la Garde côtière canadienne dans le chenal de l'Île du Moine

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