L'archipel
Au début de la colonie, les agriculteurs mettaient en commun leurs troupeaux sur un même pâturage durant tout l'été. Cette tradition perdure encore car de nos jours, il subsiste trois pâturages communaux dans l'archipel du lac Saint-Pierre. On voit ici au loin la commune de l'Île du Moine à partir d'un chalet de l'Île Bibeau.
Sur la commune de l'Île du Moine, on récolte aussi le foin qui est très riche grâce aux apports d'éléments nutritifs provenant des crues printanières. Au début du XXe siècle, plusieurs îles étaient inondées au moins tous les deux ans. Les insulaires tiraient donc avantage de cet enrichissement naturel. Ils n'avaient qu'à récolter le foin. Cette culture ne devait être renouvelée qu'à tous les 15 à 20 ans.
De nos jours, on ne trouve plus de moutons dans la commune de l'Île du Moine. Il n'y a que des taures (jeunes vaches n'ayant pas encore vêlé). Ces animaux sont traversés sur l'Île du Moine sur un bac au printemps. Les éleveurs viennent rechercher leurs bêtes à l'automne.
À l'embouchure de la rivière Yamaska, non loin de la baie Saint-François, on rencontre sur différentes îles des élevages de bovins de boucherie.
Les chenaux peu profonds à certains endroits permettent parfois à des bovins de se rendre d'une île à l'autre en nageant.
Les sentiers d'interprétation de la nature de l'Île de la Commune et de l'Île du Milieu nous font connaître la faune et la flore caractéristiques des marais du lac Saint-Pierre tout en longeant un pâturage communal. La Société de Conservation, d'Interprétation et de Recherche de Berthier et ses îles gère ces sentiers et offre des animations.
Pour en savoir plus: Société de Conservation, d'Interprétation et de Recherche de Berthier et ses Îles
Dans l'archipel du lac Saint-Pierre, il existe trois pâturages communaux: Île du Moine, Île de la Commune et Île Dupas.
Les jeunes vaches et les chevaux de l'Île de la Commune sont les plus accessibles.